Qu’est-ce qu’on répond à quelqu’un qui ne se pose pas de questions ? Si on ne se pose plus de questions, on est foutus.
Quelques vraies questions à l’adresse des anti-sceptiques
1
Depuis le début de cette pandémie, de plus en plus de personnes de milieux divers partout dans le monde se manifestent publiquement pour contester les décisions de santé publique, mettant parfois en péril leur réputation, leur position sociale, leur carrière, leur avenir professionnel. Pourquoi ? Les plus sincères – et ils sont nombreux – ont tout à perdre et rien à y gagner. Alors, pourquoi le font-ils ?
2
La moindre opposition sérieuse aux mesures d’urgence mises en place par les gouvernements est tournée au ridicule, pointée du doigt comme irresponsable et dangereuse, diabolisée unanimement dans les médias. Pourquoi ?
3
Les médias nous traitent comme si nous étions trop attardés pour faire notre propre jugement sur une opinion ou un point de vue qui seraient différents du consensus actuel. Pourquoi ?
4
Pour décrédibiliser une opinion divergente, les médias présentent pêle-mêle en simplifiant à l’extrême les points de vue opposés en mettant l’emphase sur les plus farfelus, sans jamais exposer les arguments qui supportent une opinion. Pourquoi ?
5
Les supposés « vérificateurs » de « fausses nouvelles » s’appuient sur des sources qui vont invariablement dans le sens des décisions de santé publique, même lorsque ces sources s’avèrent, après vérification, être frauduleuses. Pourquoi ? Comment est-ce possible ?
6
On exige des preuves scientifiques irréfutables pour tout ce qu’on oppose aux décisions de santé publique alors que celles-ci ne s’appuient dans une vaste proportion sur aucune preuve scientifique. Pourquoi ?
7
Des journalistes professionnels se contentent de présenter ceux qu’ils désignent comme « conspirationnistes » sous leur plus mauvais jour possible et prétendent « avoir fait leurs recherches » sans même prendre la peine d’examiner les arguments. Pourquoi ?
8
Dans un saine démocratie, la voix de chaque citoyen devrait pouvoir être entendue. Mais en situation d’urgence, il y aurait des voix qu’il vaudrait mieux faire taire. Pourquoi ?
9
Pas de démocratie sans opposition – non seulement en situation « normale », mais plus que jamais en temps de crise… Or, on n’aura jamais connu un consensus médiatique aussi unilatéral qu’en ce moment même. Je demande : pourquoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
10
On n’entend à peu près que des voix consentantes sur les plateaux de télévision. Pourquoi n’entend-on pas les voix dissidentes alors qu’elles sont si nombreuses que ça en devient « inquiétant » ?
11
Tous les journalistes, analystes et « experts » des médias sont à peu près du même avis, alors que l’opposition est croissante chez les professionnels de terrain et les scientifiques. Mais ceux-là ne sont pratiquement jamais entendus dans les médias. Pourquoi ?
12
On censure les opinions dissidentes dans les médias sociaux, on bloque des utilisateurs en fonction de leur opinion et on supprime leur chaîne YouTube. Où est la démocratie au moment où on en a le plus besoin ?
13
Des publications qui remettent en doute les recommandations de l’OMS sont supprimées sous prétexte qu’elles remettent en doute les recommandations de l’OMS. Comment, dans ces conditions, peut-on remettre en doute les recommandations de l’OMS – au moment précis où cela importe plus que jamais ?
14
On invoque des raisons sanitaires pour justifier des entraves à la liberté d’expression. Pourquoi ? Les idées se transmettent-elles comme des maladies infectieuses ? A-t-on trop habitué les citoyens à la seule « vérité officielle » qu’ils auraient perdu toute immunité au contact d’opinions infondées ? De quoi a-t-on peur d’être infecté au juste ?
15
Ai-je tellement peur d’être con ? Ou de passer pour con ? C’est sûr que c’est jamais le fun de se tromper… Et vous ? Avez-vous vraiment aussi peur d’être con ? Ça vous fait peur à ce point ? Au point de refuser même d’envisager les arguments de l’opinion contraire ?
16
Si on n’a pas peur, pourquoi les autorités devraient avoir peur en notre nom ? De quoi sont-ils réellement effrayés ?
17
Pourquoi nous ment-on ? Parce qu’il doit bien être clair pour tout le monde à ce stade qu’on veut délibérément nous cacher quelque chose. Même si on prétend que c’est « pour votre bien », il faut bien reconnaître qu’il y a effectivement des choses que les autorités ne veulent pas que vous voyiez. Et si vous voyiez par vous-même ? Et si vous étiez capable de vous faire votre propre opinion sur ce qu’il faut faire taire à tout prix ? Pourquoi n’essayeriez-vous pas ?
18
Et si vous étiez moins con que le gouvernement et les médias veulent vous le faire penser ? Pourquoi accepteriez-vous de vous faire dire quoi penser, quoi croire ?
Ce sont des vraies questions. Et j’attends rien de moins que des vraies réponses.
On devrait pouvoir en réchapper quelques-uns.